Skip to content

Superstition et Miroir

Superstition et Miroir

Superstition et Miroir
Superstition et Miroir: Depuis toujours, les miroirs font l objet de superstitions les plus extravagantes. Dans l’Antiquité, certains peuples y voyaient le reflet de l’âme, briser un miroir revenait donc à détruire l’âme de son propriétaire.
Autre superstition et le miroir : les démons se réfugiaient dans les miroirs. Briser un miroir les libérait.
Briser un miroir annonce sept ans de malheur.
Pour sortir du sortilège, il faut jeter tous les morceaux du miroir dans de l’eau courante qui emportera les malheurs avec elle.
La superstition du miroir cassé ou brisé annonce sept ans de malheur. Pour conjurer ce mauvais sort, la superstition dit qu’il faut mettre tous les morceaux du miroir dans de l’eau trouble puis les jeter dans une rivière ou enterrer les morceaux une nuit de pleine lune.
La superstition du miroir dit aussi que pour conjurer le sort, il faut jeter une pincée de sel derrière son épaule gauche afin de chasser les mauvais esprits et d’attirer la chance.



Que savez-vous sur les miroirs?

La superstition sur le miroir reste l’une des plus répandues aujourd’hui : , elle est née bien avant l’apparition des premiers miroirs de verre. Elle trouve son origine à Rome au 1er siècle av-JC.
Les premiers miroirs que possédaient les Égyptiens, les Hébreux et les Grecs de l’Antiquité étaient fabriqués à base de métal poli (cuivre, bronze, argent ou or), et étaient incassables. Vers le 4ème siècle av-JC, les Grecs s’en servaient pour la catoptromancie (divination), qui utilisait du verre fin ou des cruches de terre cuites remplies d’eau. Le récipient plein d’eau (miratorium pour les Romains) était censé révéler l’avenir de la personne dont l’image s’y reflétait. Les prédictions étaient déchiffrées par un voyant.
Si l’un de ces miroirs glissait et se brisait, ce dernier pouvait interpréter la chose soit la personne n’avait pas d’avenir (il ne lui restait guère de temps à vivre), soit les épreuves qui l’attendaient étaient terrifiantes.
Au Ier siècle ap-JC, les Romains adoptèrent cette superstition en y ajoutant une petite note personnelle, qui subsiste encore à présent. Persuadés que l’état de santé d’un individu évoluait selon des cycles de sept ans, ils en déduisirent que le miroir, qui reflète l’apparence d’une personne, et donc son état de santé, augurait sept ans de maladie ou de malchance s’il se brisait.

Au XVème siècle, les premiers miroirs plats, cassables, recouverts d’une couche d’argent, étaient fabriqués à Venise. Ils étaient fort coûteux et exigeaient le plus grand soin dans leur manipulation et les maîtresses de maison répétaient inlassablement aux domestiques chargés de les entretenir qu’un miroir brisé équivalait à sept ans de malheur (ou par extension les domestiques seraient privés de salaire pendant 7 ans pour rembourser le miroir brisé).